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Abbé Yves GROSJEAN


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Le saint du jour

Le psaume du jour

 

 

5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 08:23

 

Les sacrements sont des signes visibles du don gratuit (la grâce) de Dieu, institués par le Christ et confiés à l'Eglise.
Par les sacrements, le croyant entre et participe à la vie divine. Les rites visibles (eau, imposition des mains, onction...) sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement (pardon de Dieu, vie de Dieu par le baptême, service des frères par l'ordination...)

L'Esprit Saint prépare aux sacrements par la Parole de Dieu. Les sacrements fortifient et expriment la foi, leur fruit, s'il est d'abord personnel, contribue aussi à la communion de toute l'Eglise. « Une âme qui s'élève, élève le monde ».

L'Eglise célèbre les sacrements comme communauté structurée par les fidèles du Christ où chacun selon sa vocation particulière : les ministres ordonnés (diacres, prêtres et évêques), catéchises, lecteurs, missionnaires... assure la communion du Peuple de Dieu. 

Les sacrements sont de trois ordres : les sacrements de l'initiation (baptême, confirmation, eucharistie), les sacrements de guérison (pénitence et réconciliation, l'onction des malades), les sacrements au service de la communion (le sacrement de l'Ordre, le Mariage)

« Le sacrement est le signe qui remémore ce qui a précédé, à savoir la passion du Christ ; qui met en évidence ce qui s'opère en nous pas la passion du Christ, à savoir la grâce ; qui pronostique, je veux dire qui annonce à l'avance la Gloire à venir » S. Thomas (S. th. 3, 60, 3)

bapteme enfant
 

Sacrement de la foi en Dieu- Trinité, Baptême imprime dans le baptisé un signe ineffaçable, la marque du Seigneur qui le consacre comme disciple du Christ.

 
confirmation05
 

La confirmation donne l'Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d'enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l'Église.

 
eucharistie
 

Eucharistie signifie bénédiction, action de grâce, remerciement pour le don reçu. Le sacrement de l'Eucharistie est désigné par plusieurs noms qui expriment sa richesse.

 
reconciliation
 

Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes. Le sacrement dit de la conversion, de la confession, de la Pénitence ou de la Réconciliation offre cette grâce

 
mariage
 

Le sacrement du mariage donne aux époux la grâce de renforcer et perfectionner leur amour, d'affermir leur unité indissoluble et de se sanctifier dans leur vie familiale.

 
ordre
 

Ceux qui reçoivent le sacrement de l'Ordre sont consacrés pour être, au nom du Christ, par la parole et la grâce de Dieu, les Pasteurs de l'Église.

 
Sacrement des malades
 

Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d'une maladie grave ou de la vieillesse

 
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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 11:52

Diffusé le 01/01/2012 / Durée 52 mn

pour accéder à la vidéo, cliquez sur l'image

 

MAGES.jpg

 

« Entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; ouvrant leurs coffrets, ils lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. » (Mt 2,12)

 

 Tout le monde connait bien entendu ce verset de Matthieu qui présente les Mages comme de riches personnes venus d'Orient rendre hommage à l'enfant Jésus.

 

Mais que sait-on de ces Mages ?

Sont-ils rois, savants ou les deux ?

Que veut nous montrer l'évangéliste Matthieu en relatant cette visite ?

 

Régis Burnet et ses invités vous proposent de poursuivre la rencontre avec les personnages qui ont accompagnés la naissance de Jésus en se concentrant sur Gaspard, Melchior et Balthazar, à quelques jours de l'Épiphanie.

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 07:10

 

Un des sacrements qui rend chrétien

Le sacrement de la confirmation est l’un des sept sacrements. Comme le baptême, il est reçu une seule fois dans la vie d’un chrétien. Avec le baptême et l’eucharistie, il fait partie des trois sacrements de l’initiation chrétienne, c’est-à-dire des sacrements qui, ensemble, permettent de devenir un chrétien à part entière.

Un sacrement qui n’est pas facultatif : il donne croissance et force pour approfondir le baptême

Le sacrement de la confirmation est un sacrement qui fait croître la vie de Dieu chez le baptisé pour qu’elle se déploie au-delà de lui. C’est un sacrement de croissance (au plus profond de soi-même) et de force (pour aller au-delà de soi-même). Il reprend et approfondit la grâce déjà reçue au baptême. Le sacrement de la confirmation n’est pas facultatif dans la vie chrétienne : avec la réception de l’eucharistie, il est vital pour que Dieu achève ce qu’il a commencé au baptême. Ainsi, dans le sacrement de la confirmation, Dieu s’engage et manifeste au baptisé qu’il le reconnaît pleinement comme son fils et qu’il sera toujours pour lui un père ; l’union au Christ est renforcée en vivant plus explicitement de son Esprit ; les dons de l’Esprit-Saint se déploient au mieux dans la vie du baptisé pour que celui-ci prenne totalement sa place dans l’Église, le Corps du Christ, et qu’il soit plus réceptif au souffle de l’Esprit-Saint dans sa vie et dans le monde. Il pourra alors témoigner de sa foi en Jésus-Christ par toute sa vie et vivre au mieux de la Bonne Nouvelle.

Un don gratuit de Dieu à déployer dans sa vie

Comme tout sacrement, la confirmation est d’abord et avant tout un don de Dieu. C’est un don totalement gratuit, sans retour, au-delà même de la nécessité et de la qualité de la préparation à ce sacrement. (Le mot “confirmation” prête souvent à confusion. On ne confirme pas soi-même son baptême : c’est l’engagement et le don de Dieu qui confirme et approfondit la grâce reçue au baptême. Le mot confirmation vient du verbe latin“confirmare” qui veut dire encourager, consolider, affermir.) Si le don de Dieu prend effet avec le sacrement, il appartient néanmoins au baptisé-confirmé de répondre à ce don de Dieu et de le laisser se déployer pleinement dans sa vie. Car le sacrement de la confirmation place le chrétien et la vie chrétienne dans dynamique de croissance, celle de la vie avec l’Esprit-Saint. La confirmation ouvre toujours sur l’avenir, un avenir enraciné avec le Christ, dans la liberté que donne l’Esprit.

Être marqué de l’Esprit-Saint, par le geste de l’évêque

Le sacrement de la confirmation est donné par l’évêque du diocèse ou son délégué. En ce cas, il s’agira le plus souvent d’un représentant de l’évêque dans le diocèse : un vicaire général ou un vicaire épiscopal. S’il y a un très grand

nombre de personnes à être confirmées, l’évêque ou son délégué peut faire appel pour l’aider à tout prêtre présent lors de la célébration. Au cours de la célébration, l’évêque impose les mains à tous ceux qui reçoivent le sacrement et il invoque pour eux le don particulier de l’Esprit-Saint. Puis il fait sur leur front une onction avec le Saint-Chrême (huile parfumée, consacrée par l’évêque en présence de tous les prêtres du diocèse à la messe chrismale, pendant la Semaine sainte) en disant : « Sois marqué de l’Esprit Saint, le Don de Dieu ». Par cette “marque” de l’Esprit (ou ce “sceau”) donnée par l’évêque en Église, le sacrement de la confirmation insère ainsi pleinement le baptisé dans l’Église et l’aide à trouver sa place dans le monde, en vrai témoin du Christ.

Deux images pour mieux comprendre

Malgré leur limites, deux images aideront à mieux comprendre le sens de la confirmation par rapport au baptême. Ainsi, le rapport entre le baptême et la confirmation est analogue à celui que le Christ vit de Pâques à Pentecôte. Tout est réalisé par le Christ à Pâques, y compris un premier don de l’Esprit Saint, pour suivre l’Évangile selon saint Jean (cf. Jean 20,22). À la Pentecôte, telle que saint Luc la décrit dans les Actes des Apôtres, ce don vient se déployer : les apôtres, embrasés du don de l’Esprit, s’ouvre à toute l’humanité pour y témoigner que le Christ y est à l’œuvre. C’est la naissance de l’Église. On peut parler aussi du rapport entre la naissance et la reconnaissance. Dans la vie d’un être humain, tout est donné à la naissance, comme tout est donné au baptême. Mais pour qu’un petit d’homme puisse grandir et se déployer, il a besoin que ses parents le reconnaissent comme leur enfant et l’aident à grandir. C’est un sens du sacrement de la confirmation. C’est aussi la dynamique de ce qu’à vécu le Christ pour nous : tout était donné dans l’incarnation, avec ce double mystère de l’annonciation ou l’Esprit Saint est à l’œuvre et de la nativité. Mais quand le Christ est plongé dans les eaux du Jourdain, commençant sa vie publique, Dieu, son Père fait descendre sur lui l’Esprit Saint et le reconnaît comme son Fils : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. » (Cf. Matthieu 3,16-17)

Source : http://liturgiecatholique.fr

 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 05:35


 

 

88 Le Magistère de l’Église engage pleinement l’autorité reçue du Christ quand il définit des dogmes, c’est-à-dire quand il propose, sous une forme obligeant le peuple chrétien à une adhésion irrévocable de foi, des vérités contenues dans la Révélation divine ou bien quand il propose de manière définitive des vérités ayant avec celles-là un lien nécessaire.

 

89 Il existe un lien organique entre notre vie spirituelle et les dogmes. Les dogmes sont des lumières sur le chemin de notre foi, ils l’éclairent et le rendent sûr. Inversement, si notre vie est droite, notre intelligence et notre cœur seront ouverts pour accueillir la lumière des dogmes de la foi (cf. Jn 8, 31-32).

90 Les liens mutuels et la cohérence des dogmes peuvent être trouvés dans l’ensemble de la Révélation du mystère du Christ (cf. Cc. Vatican I : DS 3016 : " nexus mysteriorum " ; LG 25). Il faut, en effet, se rappeler que " la diversité de leurs rapports avec les fondements de la foi chrétienne marque un ordre ou une ‘hiérarchie’ des vérités de la doctrine catholique " (UR 11).

Source : Le Catéchisme de l'Eglise Catholique
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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 06:11

Comment faire découvrir aux tout-petits l’évangile pendant la messe ? Le nouvel ouvrage Découvrons la Parole propose une fiche concrète par dimanche, pour lire l’évangile avec les 3-7 ans. L’un de ses auteurs, Yolande Bésida, répond à nos questions.

Pourquoi publier ce livre ?

Cet ouvrage veut rendre la parole de Dieu accessible aux petits de 3 à 7 ans, l’âge où ils ne vont pas encore au catéchisme. Lors des repas de fête, il y a la table des petits, non pour les exclure, mais pour qu’ils y trouvent leur place. L’évangile s’adresse aussi aux tout-petits, et chaque messe dominicale peut être pour eux une nourriture. Quand on a 2 ou 3 ans, se mettre à genoux pendant la messe ne suffit pas à nourrir la relation à Dieu.


Que proposez-vous concrètement aux animateurs ?

Ce livre n’est pas un parcours d’éveil à la foi car il n’y a pas de progression. Il est constitué de fiches, une par dimanche. Chacune commence par une introduction, partant d’une anecdote de la vie quotidienne, qui éveille la curiosité de l’enfant et l’incite à écouter. Les enfants miment ensuite un alléluia chanté. C’est un moment où ils participent pleinement. L’évangile est lu tel quel, afin de ne pas édulcorer la parole de Dieu. Puis il est expliqué, sous forme de questions/réponses, pour que les enfants s’approprient le texte. Vient un temps de prière à genoux suivi de silence, et un coloriage, car les tout-petits ont besoin d’agir.


Ce temps avec les enfants ne les exclut-il pas d’une partie de la messe ?

Il s’inscrit dans la messe, il est une vraie démarche liturgique. À chaque paroisse de s’approprier ce moment à son gré, de définir la fréquence des animations, et à quel moment les enfants partent et reviennent (pour l’offertoire avec une bougie ? pour la prière universelle ?).


Comment avez-vous imaginé cette formule ?

L’idée est née il y a 13 ans, en paroisse, dans les Vosges et à Cergy-Pontoise. Des fiches ont été conçues par des équipes de parents ou de grands-parents, qui se trouvaient confrontés à une double difficulté : tenir en place leurs enfants ou petits-enfants pendant la messe, et nourrir leur relation à Dieu par le sacrement et la parole. Beaucoup de jeunes couples recommençant sont également soucieux de répondre aux questions de leurs enfants sur Dieu. Ces fiches ont été retravaillées tous les ans, comme polies par la vie de foi des animateurs, leur compréhension de l’évangile et leur approche de la Parole avec les enfants.

Il existait pourtant déjà d’autres formules ?

Il existait déjà des livres proposant des célébrations d’éveil à la foi. De nombreuses paroisses ont également imaginé divers accompagnements, les mamans se répartissant les dimanches et organisant une animation comme elles le peuvent. Mais à ma connaissance il n’existait pas de formule pour chaque dimanche de l’année. Ici, nous proposons un instrument clé en main, qui ferait gagner du temps à tous. Il fallait quelque chose de très simple, et de très ritualisé, toujours la même formule. Pour rassurer les enfants, il faut leur apporter toujours le même cadre. C’est lorsque la forme ne change pas qu’on peut aller plus loin dans le contenu. Les seuls outils à prévoir sont des feutres et des photocopies du dessin. Nous voulions que la préparation matérielle soit la plus légère possible pour que tout soit dans la relation avec l’enfant, et parce que nous animons parfois avec un bébé dans les bras ! Ces fiches sont aussi utilisables en famille pour préparer l’évangile du dimanche ensemble, dès le samedi. Aussi ce moyen d’aller au cœur de l’évangile répond à un véritable besoin et un grand désir, des paroisses, comme des familles.

Pourquoi avoir choisi de reverser les droits d’auteur à l’Association Saint-Benoît-Joseph-Labre ?

La réalisation des fiches a été une œuvre collective, il était plus simple de ne pas chercher à répartir les droits d’auteur entre les collaborateurs. Nous voulions favoriser le développement de la vie de foi des tout-petits. Or l’Association Saint-Benoît-Joseph-Labre a le souci d’accueillir des mères seules en difficulté et leurs enfants, quelles que soient leurs convictions, dans la foi et la prière.

Claire Frangi


 Découvrons la Parole – Année B, par Yolande Bésida. 220 pages.

 

Source : Famille Chrétienne

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 08:40

 

Nous célébrons la fête du Christ Roi. C’est le dernier dimanche de l’année liturgique. Qu’est-ce que cette fête ?

Un peu d’histoire

La fête du Christ Roi a été instituée par le pape Pie XI (encyclique Quas primas du 11 décembre 1925). Cette fête fut d’abord célébrée le dernier dimanche d’octobre. Plus récemment, elle a été déplacée pour être mise le dernier dimanche de l’année liturgique (dimanche avant le début de l’Avent).

Cette période lui convient bien, dans la mesure où les lectures bibliques des derniers dimanches de l’année mettent l’accent sur la fin des temps et le terme du pèlerinage de l’Eglise.

Jésus parlait déjà de sa royauté

Déjà dans l’évangile parlait de sa royauté : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d’ici. » (Jn 18, 33b-37)

Sa royauté ne vient pas de ce monde. Elle n’est pas un pouvoir terrestre : elle ne s’impose pas par la force et la domination sur les autres. Néanmoins si sa royauté n’est pas d’origine humaine, elle concerne les hommes. Elle interpelle toute la création.

En réalité, nous ne pouvons pas dissocier la royauté du Christ avec sa mort et sa résurrection. Les dernières paroles du Christ ressuscité dans l’évangile de saint Mathieu sont explicites : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc, de toutes les nations faites des disciples. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps ».

Dire que le Christ est Roi :

- C’est accueillir quelque chose qui nous dépasse et qui nous invite à être en communion avec Dieu.

- C’est reconnaître que l’amour du Christ lui donne tous les droits ; c’est reconnaître que le Christ a le droit de nous aimer comme il veut, autant qu’il veut.

- C’est reconnaître que toute la création est transformée dans le Christ. Tout l’univers est renouvelé dans la mort, la résurrection et la montée aux cieux du Christ.

Quelle royauté ?

Parler du Christ Roi de l’univers, c’est parler de quelle victoire ? Sur quel royaume Jésus règne-t-il ? Depuis quel trône le Christ exerce-t-il son pouvoir ? Au sommet de quoi est-il ?

Son trône, c’est le croix. Le sommet, c’est le calvaire de la crucifixion. Selon nos catégories humaines, la royauté du Christ n’est que dérision. Le roi, le plus grand, le plus fort, le vainqueur est pendu à un morceau de bois. Il ne tient pas son sceptre dans la main. Il est attaché comme un criminel à la croix.

Quel scandale et quelle horreur ! Comment pouvons-nous croire en un tel roi !

Selon l’année liturgique, l’évangile du dimanche du Christ Roi de l’univers nous décrit la mort de Jésus sur la croix. C’est Saint Luc qui nous raconte les derniers instants de la vie terrestre de Jésus de Nazareth. Les soldats qui surveillent les condamnés le raillent, se moquent de lui. « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » On avait même mis un écriteau au dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des juifs. » Il est bien affublé comme cela celui que les foules acclamaient peu de temps auparavant. Elles voulaient même le faire roi, un roi politique.

Et pourtant, parmi les deux condamnés qui accompagnent Jésus sur une croix, l’un d’entre eux va reconnaître la royauté de Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus va répondre à l’appel de ce supplicié : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. ». Lorsque l’Eglise célèbre la fête du Christ Roi de l’univers, elle proclame que tout est transformé dans la mort, la résurrection et la montée aux cieux du Christ. L’Eglise confesse que tout l’univers a été créé à l’image de Jésus-Christ, le Fils unique du Père. Il est la Sagesse du monde en qui tout a été fait et vers qui tout s’achemine. Dire le Christ Roi de l’univers, c’est dire que tout prend fin en Jésus-Christ. Nous sommes tous destinés à le rejoindre dans son royaume.

Toute la création est appelée

Toute la création est appelée à être transformée par le chemin du Christ. Ce chemin est un chemin d’amour, de disponibilité totale pour les autres, d’abandon entre les mains du Père, de vie dans l’Esprit.

Un des premiers évêque de Lyon, Saint Irénée exprime cette transformation en disant que tout est récapitulé en Christ. Il parle de récapitulation en Christ. Dans récapitulation, il y a caput, c’est à dire tête. Le Christ devient tête de tout l’univers.

Non seulement les hommes et les femmes seront transformés au terme de la vie de l’univers.. Les animaux, les plantes et toute matière seront transformés, traversés par la lumière du Christ ressuscité.

Chrétiens, nous avons parfois oublié que le Christ a annoncé son retour dans la gloire. Après avoir élevé le pain et le vin, corps et sang du Christ, nous chantons dans la liturgie : « Nous . proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. »

La fête du Christ Roi de l’univers vient dire cette venue dans la gloire du Seigneur Jésus.


Source : Mgr Jean-Luc Bouilleret

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 06:24



Que signifie le troisième article : Qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie ?

Ce troisième article du Credo nous enseigne que le Fils de Dieu s’est incarné dans le sein de la Vierge Marie par l’opération du Saint-Esprit, pour nous les hommes et pour notre salut, c’est-à-dire pour nous réconcilier, nous pécheurs, avec Dieu, pour nous faire connaître son amour infini, pour être notre modèle de sainteté et pour nous rendre « participants de la nature divine ».

 

Oui, Jésus Christ est de manière indissociable vrai Dieu et vrai homme dans l’unité de sa Personne divine. Lui, le Fils de Dieu, qui est « engendré, non pas créé, de même substance que le Père », il s’est vraiment fait homme, notre frère, sans pour autant cesser d’être Dieu, notre Seigneur.

 

Oui, en Jésus Christ, qui est Dieu et homme, il y a deux natures : la nature divine et la nature humaine. Il y a ainsi en lui deux volontés, l’une divine et l’autre humaine. Mais dans le Fils de Dieu fait homme, il n’y a qu’une seule personne, la personne divine.

 

Oui, la Vierge Marie est Mère de Dieu, parce qu’elle est la Mère de Jésus Christ qui est Dieu.

 

Non, car de toute éternité et de façon toute gratuite, Dieu a choisi Marie pour être la Mère de son Fils, et pour accomplir cette mission, elle a été immaculée dès sa conception. Cela signifie que, par la grâce de Dieu et en vue des mérites de Jésus Christ, Marie a été préservée du péché originel dès sa conception. Par la grâce de Dieu, Marie est en outre restée préservée de tout péché personnel durant toute son existence. Elle est toujours vierge : elle est restée vierge en concevant son Fils (par la seule puissance de l’Esprit Saint, sans intervention de l’homme), vierge en l’enfantant, vierge en le portant, vierge en le nourrissant de son sein, vierge mère, vierge toujours (saint Augustin).

 

Marie a un Fils unique, Jésus, mais, en lui, sa maternité spirituelle s’étend à tous les hommes, qu’il est venu sauver. Obéissante aux côtés du nouvel Adam, qui est Jésus Christ, la Vierge est la nouvelle Ève, la véritable mère des vivants, qui coopère avec son amour maternel à leur naissance et à leur croissance dans l’ordre de la grâce. Vierge et Mère, Marie est la figure de l’Église, sa plus parfaite réalisation. C’est sur la croix, avant de mourir, que le Christ nous a donné sa propre Mère pour qu’elle devienne notre Mère.

 

© Carpe Deum Imprimatur : Diocèse de Bayonne Le chapitre des fêtes chrétiennes a été rédigé par le conseiller spirituel de Carpe Deum. Le reste est issu du Catéchisme de l'Eglise Catholique.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 09:41

Cet article nous enseigne que Jésus, dont le nom signifie « Dieu sauve », est le Fils de Dieu et la seconde Personne de la très sainte Trinité ; et qu’il est le Christ (« Christ » en grec, « Messie » en hébreu, signifie « oint ») parce qu’il a été consacré par Dieu, oint par l’Esprit Saint pour sa mission rédemptrice.

 

La seconde Personne s’appelle le Fils, parce que de toute éternité elle est engendrée du Père par voie d’intelligence : c’est pour cela qu’on l’appelle aussi le Verbe éternel du Père. Nous l’appelons Fils unique de Dieu le Père, parce que lui seul est Fils de Dieu par nature. Quant à nous, nous sommes fils par création et par adoption.

 

Dieu avait promis le Messie à nos premiers parents Adam et Ève, une promesse renouvelée aux Patriarches et par les prophéties et les nombreuses figures qui le désignaient, et en Jésus s’est accompli tout ce qu’annonçaient les prophètes et tout ce que représentaient les figures de l’Ancien Testament.

 

De plusieurs manières : 1 par le témoignage du Père : " Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour : écoutez-le ; " 2 par l’attestation de Jésus lui-même confirmée par ses miracles ; 3 par l’enseignement des Apôtres ; 4 par la tradition constante de l’Église catholique.

 

© Carpe Deum Imprimatur : Diocèse de Bayonne Le chapitre des fêtes chrétiennes a été rédigé par le conseiller spirituel de Carpe Deum. Le reste est issu du Catéchisme de l'Eglise Catholique.

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 05:43

Cet article nous enseigne qu’il y a un seul Dieu, qu’il est tout-puissant, et qu’il a créé « de rien » le ciel, la terre et tout ce qu’ils renferment, c’est-à-dire l’univers entier. Dieu a créé l’univers librement, avec sagesse et amour. Le monde n’est pas le produit d’une nécessité, d’un destin aveugle ou du hasard. Dieu a créé un monde ordonné et bon, qu’Il conserve dans l’être et qu’il soutient. C’est ce que l’on appelle la Providence : rien n’arrive ici-bas sans que Dieu le veuille ou le permette : il y a des choses que Dieu veut et commande, et d’autres qu’il n’empêche pas, comme le péché.

 

Seul l’ensemble de la foi chrétienne peut donner réponse à cette question, à la fois douloureuse et mystérieuse. En aucune manière, Dieu n’est la cause du mal, ni directement, ni indirectement. La foi nous donne la certitude que Dieu ne permettrait pas le mal s’il ne faisait pas sortir le bien du mal lui-même. Cela, Dieu l’a déjà merveilleusement accompli dans la mort et la résurrection du Christ. En effet, du mal moral le plus grand, la mort de son Fils, il a tiré les plus grands biens, la glorification du Christ et notre rédemption.

 

On donne à Dieu le nom de Père : 1 parce qu’il est par nature Père de la seconde Personne de la Très Sainte Trinité, c’est-à-dire du Fils qu’il a engendré ; 2 parce que Dieu est le Père de tous les hommes qu’il a créés, qu’il conserve et qu’il gouverne ; 3 enfin parce qu’il est le Père par la grâce de tous les chrétiens, appelés pour cela fils adoptifs de Dieu.

 

La Toute-Puissance de Dieu est universelle : rien ne lui est impossible, il est le Seigneur de l’univers dont il a établi l’ordre : il a tout créé, régit tout et peut tout. Elle est aimante, car Dieu est notre Père. Sa paternité et sa puissance s’éclairent mutuellement. Cela se voit par la manière dont il prend soin de nos besoins, par l’adoption filiale qu’il nous donne, et par sa miséricorde infinie, puisqu’il montre sa puissance au plus haut point en pardonnant librement les péchés. Elle est en même temps mystérieuse, car parfois Dieu peut sembler absent et incapable d’empêcher le mal. Or, Dieu le Père a révélé sa Toute-Puissance de la façon la plus mystérieuse dans l’abaissement volontaire et dans la Résurrection de son Fils, par lesquels Il a vaincu le mal. C’est dans la Résurrection et dans l’exaltation du Christ que le Père a " déployé la vigueur de sa force " et manifesté " quelle extraordinaire grandeur revêt sa puissance pour nous les croyants ".

 

Le monde a été créé également par les trois Personnes divines, parce que tout ce que fait une Personne concernant les créatures, les autres le font aussi dans un même acte. Mais la création est attribuée spécialement au Père parce qu’elle est un effet de la toute puissance divine et que la toute puissance est attribuée spécialement au Père, comme la Sagesse au Fils et la Bonté au Saint-Esprit, même si les trois Personnes sont également puissantes, sages et bonnes.

 

Les Anges sont les plus nobles créatures créées par Dieu : ce sont des créatures purement spirituelles, incorporelles, invisibles et immortelles ; des êtres personnels, doués d’intelligence et de volonté. Contemplant sans cesse Dieu face à face, ils le glorifient ; ils le servent et sont ses messagers pour l’accomplissement de la mission de salut de tous les hommes.

 

Pour aider notre imagination à les concevoir et parce que c’est ainsi qu’ils ont apparu souvent, comme nous le lisons dans l’Écriture.

 

Par cette expression, on veut signifier que Satan et les autres démons, dont parlent la Sainte Écriture et la Tradition de l’Église, alors qu’ils étaient des anges créés bons par Dieu, se sont transformés en méchants, car, par leur choix libre et irrévocable, ils ont refusé Dieu et son Règne, donnant ainsi naissance à l’enfer. Ils tentent d’associer l’homme à leur rébellion contre Dieu ; mais Dieu affirme dans le Christ sa victoire assurée sur le Malin.

 

À cause de l’envie qu’il nous portent et qui leur fait désirer notre damnation éternelle, et à cause de leur haine de Dieu, dont l’image resplendit en nous. Dieu permet les tentations, afin que nous en triomphions avec l’aide de la grâce, et qu’ainsi nous pratiquions les vertus et nous acquérions des mérites pour le paradis. On triomphe des tentations par la vigilance, la prière et la mortification.

 

L’homme est la créature la plus noble que Dieu ait mise sur la terre. Il est une créature raisonnable composé d’une âme et d’un corps. Dieu l’a créé “à son image et à sa ressemblance”, en ce sens qu’il est capable de connaître et d’aimer librement son créateur. Sur la terre, il est la seule créature que Dieu a voulue pour elle-même et qu’il a appelée à participer à sa vie divine, par la connaissance et par l’amour. Parce qu’il est créé à l’image de Dieu, l’homme a la dignité d’une personne ; il n’est pas quelque chose, mais quelqu’un, capable de se connaître, de se donner librement et d’entrer en communion avec Dieu et avec autrui.

 

Tous les hommes forment l’unité du genre humain, en raison de leur commune origine, qu’ils tiennent de Dieu. Tous ont un unique Sauveur. Tous sont appelés à partager l’éternité bienheureuse de Dieu.

 

L’âme est la partie la plus noble de l’homme, parce qu’elle est une substance spirituelle, douée d’intelligence et de volonté, capable de connaître Dieu et de le posséder éternellement. Elle est créée directement par Dieu, et elle est immortelle. Se séparant du corps au moment de la mort, elle ne meurt pas ; elle s’unira à nouveau au corps au moment de la résurrection finale.

 

Dieu a créé Adam et Ève dans l’état d’innocence et de grâce ; état qu’ils perdirent par le péché. Outre l’innocence et la grâce sanctifiante, Dieu fit à nos premiers parents d’autres dons, gratuits et surnaturels : l’intégrité, c’est-à-dire la parfaite soumission des sens à la raison ; l’immortalité ; l’immunité de toute douleur et misère, et la science proportionnée à leur état.

 

Oui, l’homme est libre dans ses actions et chacun sent en lui-même qu’il peut faire une chose ou ne pas la faire, faire une chose plutôt qu’une autre.

 

L’homme, tenté par le démon, a laissé s’éteindre en son cœur la confiance dans ses rapports avec son Créateur. En lui désobéissant, il a voulu devenir « comme Dieu », sans Dieu et non selon Dieu (Gn 3, 5). Ainsi, Adam et Ève ont perdu immédiatement, pour eux et pour toute leur descendance, la grâce de la sainteté et de la justice originelles. Leur péché a été un péché d’orgueil et de désobéissance.

 

Le péché originel, avec lequel naissent tous les hommes, est l’état de privation de sainteté et de justice originelles dans lequel naissent tous les hommes. C’est un péché que nous avons « contracté » et non un péché que l’on « commet » ; c’est une condition de naissance et non un acte personnel. En raison de l’unité originelle de tout le genre humain, ce péché se transmet aux descendants d’Adam avec la nature humaine, « non par imitation, mais par propagation ». Cette transmission reste un mystère que nous ne pouvons saisir pleinement.

 

Par la suite du péché originel, la nature humaine, sans être entièrement corrompue, est blessée dans ses forces naturelles, soumise à l’ignorance, à la souffrance, au pouvoir de la mort ; elle est inclinée au péché. Cette inclination s’appelle concupiscence.

 

Oui, tous les hommes contractent le péché originel, excepté la Très Sainte Vierge qui en fut préservée par un privilège spécial de Dieu, en prévision des mérites de Jésus Christ notre Sauveur. Mais après le péché d’Adam, Dieu fut miséricordieux envers le genre humain en promettant tout de suite à Adam le Rédempteur divin ou Messie, et en envoyant ce Messie au temps prévu, pour délivrer les hommes de l’esclavage du démon et du péché. Le Messie promis est Jésus Christ, comme nous l’enseigne le second article du Credo.

 

© Carpe Deum Imprimatur : Diocèse de Bayonne Le chapitre des fêtes chrétiennes a été rédigé par le conseiller spirituel de Carpe Deum. Le reste est issu du Catéchisme de l'Eglise Catholique.

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 07:31

Le Credo, appelé aussi Symbole des Apôtres, est un abrégé des vérités de la foi enseignées par les Apôtres : 1 Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ; 2 et en Jésus Christ, son Fils unique, Notre Seigneur 3 qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie ; 4 a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli ; 5 est descendu aux enfers, et le troisième jour est ressuscité d’entre les morts ; 6 est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant ; 7 d’où il viendra juger les vivants et les morts. 8 Je crois au Saint-Esprit ; 9 à la sainte Église catholique, à la communion des saints ; 10 à la rémission des péchés ; 11 à la résurrection de la chair 12 à la vie éternelle. Amen.

 

Il signifie : je tiens pour absolument vrai tout ce qui est contenu dans ces douze articles, et je le crois plus fermement que si je le voyais de mes yeux ; parce que Dieu, qui ne peut ni se tromper ni tromper personne, nous a révélé ces vérités. C’est cela la foi.

 

La foi est un don gratuit de Dieu et accessible à ceux qui la demandent avec humilité. L’acte de foi est un acte humain, c’est-à-dire un acte de l’intelligence qui, sous la motion de la volonté mue par Dieu, donne librement son adhésion à la vérité divine.

 

La foi est un acte personnel, parce qu’elle est la libre réponse de l’homme à Dieu qui se révèle. Mais elle est en même temps un acte ecclésial qui s’exprime dans la confession de foi : « Nous croyons ». En effet, c’est l’Église qui croit. C’est pourquoi l’Église est Mère et Maîtresse : « Nul ne peut avoir Dieu pour Père qui n’a pas l’Église pour Mère » (saint Cyprien).

 

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